« did you know the night was made out of our cries ? » † (lowry)
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L. Catalya Blackwood
▽ en ville depuis : 22/09/2012 ▽ sorcier rencontré : 67
Sujet: « did you know the night was made out of our cries ? » † (lowry) Ven 28 Sep - 18:48
did you know the night was made out of our cries ?
I’AM BULLETPROOF NOTHING TO LOSE, FIRE AWAY FIRE AWAY YOU SHOOT ME DOWN BUT I WON’T FALL, I’AM TITANIUM
On était sur les collines jumelles qui nous offraient la meilleure vue sur San Francisco. Le soleil se couchait, le ciel s'offrait à nous sous ses plus beaux aspects. Lowry venait de se fiancer. Cette journée avait été très éprouvante à mes yeux. Mes parents étaient littéralement contre cette union, pour ma part je n'avais jamais vu ma moitié aussi heureuse. C'était pour cette unique raison que j'avais accepté le fait qu'Amélia soit une demie-démone mais également que j'avais accepté de partager Lowry avec une autre.
Couchée sur le ventre de l'homme à qui j'avais offert mon coeur, je regardais le ciel silencieuse, ce qui était rare chez moi. Sorin fut le premier à rompre le silence en demandant comment je me sentais. Par pur automatisme j'y avais répondu que j'allais très bien, puis il insista sur le fait qu'il me trouvait bizarre que je sois si heureuse de voir mon jumeau se fiancer. Un léger rire m'échappa, je me redressais, plantais mon regard dans celui de Sorin tout en répondant après un léger baiser : « Je n'ai jamais vu mon frère aussi heureux donc oui je suis heureuse qu'il désire partager sa vie avec Amélia. Je sais que ça peut paraître bizarre, mais c'est la vérité. Il est heureux donc je le suis pour lui, mais rassure toi si elle lui brise le coeur je la tuerais de mes mains...» Malgré le ton humoristique que j'avais employé, ce soir-là j'avais dit la vérité. Mon petit ami n'avait pas paru choqué d'une telle remarque, seulement ce qu'il ignorait c'est que j'étais capable de tuer une personne. Ce soir-là fut également celui où il m'offrit ce bracelet que je n'ai jamais pu retirer, même après sa mort. Il avait ajouté qu'un jour ce serait lui qui me demanderait en mariage, mais qu'avant il voulait s'assurer de ne pas se faire tuer par mon jumeau, mais surtout il voulait trouver le moment parfait pour une telle demande. Malheureusement, il ne pu jamais me demander ma main. A présent deux univers nous séparaient, il était mort à cause d'un démon et j'étais restée en vie.
Debout devant sa tombe, la gorge serrait, je tenais mon poignet auquel était accroché le dit bracelet comme si ma vie en dépendait. Cela faisait deux ans que mes rêves amoureux avaient pris fin avec violence. J'avais fini par me faire une idée, par accepter son décès grâce à l'aide de Lowry. Seulement c'était désormais lui qui manquait à l'appel. Parfois j'en venais presque à me dire que j'étais maudite. Regardant l'inscription sur mon poignet droit, je sentais mon coeur se serrait d'avantage, me donnant presque l'impression de manquer d'air.
Ne supportant plus cette sensation je détachais mon regard de mon tatouage, pour m'enfuir loin du cimetière comme si m'éloigner de ce dernier allait faire taire ma douleur. Bien entendu ce n'était qu'une utopie. Comme à mon habitude je partais à la salle de gym, m'attaquais à un sac de boxe extériorisant ma colère et ma tristesse au travers de la violence. C'était la seule chose qui me calmait. Après la disparition de mon jumeau j'avais accentué mes séances de sport, j'avais cumulé tous les sports de combat possible et inimaginable. C'était grâce à celà que j'exelé dans tout les combats de corps à corps.
Après une heure de combat acharné contre ce fameux sac de sable je retournais à mon appartement, pris une douche, me re-prépara pour une sortie et partie en direction du seul endroit qui me faisait vraiment envie : les collines jumelles. Prenant ma voiture, je conduisais jusqu'à ces dernières, j'y restais quelques heures avant de me lasser à nouveau.
Reprenant ma voiture, je partais en direction de mon appartement lorsque je sentais de drôle de frisson me parcourir. À mesure que j'avançais, ces derniers s'accentuaient, garant ma voiture sur le bas côté je sortais, pour chercher la cause de ces frissons. Me laissant guider par mon instinct, je me rendais dans une ruelle, sombre, un cri me parvins, courant vers ce dernier je vis une jeune femme qui m'était inconnue. Autour d'elle volait des centaines de plaque de fer, j'en déduisais qu'elle avait le don de télékinésie. Devant elle se trouvait un homme, brun dont je ne pouvais apercevoir le visage, c'était de lui ou d'elle qui me provoquait ces sensations. Levant la main vers eux j'invoquais la foudre, un épais brouillard nous entouraient, un éclair venant de nulle part s'abattait à quelques centimètres de l'homme qui agressait la sorcière. Les plaques tombèrent avec brutalité au même moment. retenant un cri de surprise je les repoussais avec l'aide d'une rafale de vent, faisant ainsi disparaître le brouillard. La jeune sorcière était morte.
Je savais que l’homme qui venait de la tuer allait essayer de faire pareil avec moi. Un sourire vicieux étira mes lèvres. M’avançant plus près de l’inconnu, des milliers de frisson m’envahissaient, l’adrénaline me rendait euphorique alors que je n’avais même pas encore eu l’occasion de l’attaquer. L’inconnu se retourna. C’était Lowry. Il venait de tuer une sorcière. Il était passé de l'autre coté. Cette constatation me fit la même l’impression que si on m'arrachait le cœur. Des milliers de sentiments s’entrechoquaient en moi, j’étais incapable de bouger ni même de réfléchir. Comprenant qu’il allait s’enfuir je plantais mon regard dans le sien et fis pour la première fois de ma vie usage de mon don sur lui « Ne pars pas ! » Ma voix résonait dans la ruelle, son timbre envoutant me parvint tel un murmure, sesmuscles se décontractèrent l'espace d'une seconde, mon emprise avait marcher il ne pouvait plus transplaner sans que je lui en donne l'autorisation. Détournant mon regard du sien qui était aussi rouge que le sang, je reculais de quelques pas. Il me fallait encore quelques minutes pour comprendre. Il avait changé, ce n’était plus le Lowry qui m'avait sauvé …. Regardant à nouveau dans sa direction je fermais les yeux avant d’ajouter d’une voix brisée par les émotions « Où étais-tu ? » Je ne savais pas ce que j'attendais à cette question. Enfin si j'espérais qu'il m'apprenne qu'il jouait un double jeu, qu'il venait d'être libéré. Seulement je sentias que sa réponse n'allait pas me convenir...
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